Pokémon, la franchise éternelle
Pikachu nous survivra tous
Les Pokémon, pour les siècles des siècles, à tout jamais. Avec le temps — quasiment 30 ans ! —, on s'est habitué à vivre avec les Pokémon, et comme on l'a encore vu hier à l'occasion du Pokémon Day, les annonces sont très attendues… même si invariablement, elles ont une certaine tendance à décevoir. Qu'à cela ne tienne, on va en bouffer du Pokémon, et vos enfants et petits-enfants aussi.
Le patron de la Pokemon Company, le riant Tsunekazu Ishihara, estime en effet que si la franchise continue d'être bien tenue, elle pourra probablement fêter son 50e anniversaire, voire son 100e ! « Mais si nous devenons complaisants et nous contentons de suivre le courant, c'est à ce moment-là que Pokémon déclinera », ajoute-t-il à la BBC, sans faire référence visiblement à la qualité de plus en plus misérable des jeux Switch (au vu des premières images, Pokémon Legends Z-A ne devrait rien arranger de ce côté).
En revanche, ce qui le chiffonne vraiment, c'est le marché de la seconde main où les cartes Pokémon se vendent à des prix complètement irrationnels. « Lorsque [ce marché] devient plus lucratif en raison de la rareté, cela pose problème, car cela affecte notre activité », déplore-t-il. Et pas question d'arranger la situation en tirant davantage de cartes rares : « Ces articles sont considérés comme précieux parce qu'ils sont rares ou perçus comme vintage – et ce n'est pas à nous de dire qu'ils ne le sont pas ».
Les clones sont un autre problème qui se pose à la Pokemon Company. Comme on l'a vu récemment, l'entreprise n'hésite pas à faire des exemples très visibles :
Mickaël Bazoge
L'équipe d'avocats de la Pokémon Company est prête à mettre le paquet pour se battre « vigoureusement » contre les clones. Tout cela permet aux bestioles de garder leur statut de phénomène de société, qui séduit désormais plusieurs générations de joueurs. Attention à ne pas s'endormir sur ces confortables lauriers…
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