Le plan de sauvetage qui pourrait couler définitivement Ubisoft

Tencent à la rescousse

Le plan de sauvetage qui pourrait couler définitivement Ubisoft

Déshabiller Pierre pour habiller Paul, c'est un des scénarios envisagés par la famille Guillemot et Tencent pour sauver Ubisoft de la panouille. L'éditeur est dans une position extrêmement difficile, après une année 2024 pas terrible et une année 2025 qui commence bien mal, après le report d'Assassin's Creed Shadows.

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Si Shadows ne parvient pas à redresser la barque, alors l'iceberg droit devant risque bien de la couler complètement. C'est la raison pour laquelle la famille Guillemot et Tencent, les principaux actionnaires de l'entreprise, cherchent une solution pour relancer la machine.

S'il n'est pas question d'une acquisition pure et simple par Tencent — les Guillemot s'y opposent —, une idée dans l'air est de créer une nouvelle structure qui inclurait quelques uns des actifs d'Ubisoft, selon Bloomberg. Le groupe chinois prendrait une part dans cette entité, lui conférant davantage de contrôle sur la propriété intellectuelle provenant d'Ubisoft.

Le sauveur Tencent (allégorie)

Reste à voir où la jauge se situera. Si cette structure accueille les plus grosses franchises lucratives comme Assassin's Creed, Far Cry ou encore Prince of Persia, il ne restera plus grand chose à Ubisoft pour tenir le coup, réduisant de fait sa valeur. Ce qui ouvrira la voie à une acquisition par un tiers ou une vente par appartement, studio par studio.

Du côté du verre à moitié plein, Ubisoft pourrait recevoir de Tencent d'importants fonds en échange de ses IP, de l'argent qui servirait à relancer des licences dormantes, investir dans de nouveaux jeux originaux, ou tout simplement réduire sa dette. Par ailleurs, la nouvelle entité et Ubisoft pourraient partager les coûts de développement de certains jeux.

Tout cela reste encore très hypothétique, mais cela montre que tous les scénarios sont sur la table.