L'année Nostick, novembre 2024 : la PS5 Pro n'épate pas son monde

Une grosse patate, mais pour faire quoi ?

L'année Nostick, novembre 2024 : la PS5 Pro n'épate pas son monde

En cette fin 2024, Nostick vous rafraîchit la mémoire et revient sur les grands évènements qui ont fait l'année JV.

Tout le monde s'attendait à ce que Sony lance une version « pro » de la PS5 cette année, mais le constructeur n'avait probablement pas prévu le retour de bâton qu'il s'est mangé dans la tronche après la présentation de la nouvelle console en septembre.

En cause : le prix de la PS5 Pro, exorbitant à 700 $ aux États-Unis, astronomique à 800 € en Europe. Et sans lecteur optique ni, comble de la pingrerie, le petit socle vertical en plastoc. Et tout ça pour plus de feuilles dans les arbres dans The Last of Us et des gradins un peu plus remplis dans Ratchet & Clank ? La pilule ressemble à un gros melon, celui que Sony avait perdu après la cagade de la PS3.

Il faut dire que Sony ne s'est pas aidé avec des comparatifs où les différences sont peu évidentes. Il a fallu attendre les premiers aperçus réalisés en indépendant pour s'apercevoir que oui, pour certains jeux, les nouvelles capacités de la console (GPU, ray tracing, upscale PSSR) pouvaient améliorer les choses.

Malheureusement, l'intendance a du mal à suivre. Au lancement de la console début novembre, les jeux promis avec un patch PS5 Pro ne donnent pas les résultats espérés — pire, la PS5 fait parfois mieux, comme c'est le cas dans Silent Hill 2, Star Wars Outlaws, Avatar… Ça la fout mal.

Ces défauts de jeunesse seront rapidement corrigés, du moins on l'espère, et avec le temps les jeux PS5 Pro donneront sûrement le change. Du côté de Sony, on observe que le niveau des précommandes était légèrement supérieur à celui de la PS4 Pro à l’époque de son lancement, et finalement le lancement commercial n'a pas été la catastrophe annoncée. Mais le constructeur ne se fait pas d'illusion : à ce niveau de prix, il ne faut pas s'attendre à des ventes mirobolantes.

On peut cependant craindre que faute d'un nombre suffisant de joueurs, les studios décident de ne pas optimiser leurs jeux pour la console… On n'en est pas encore là. Et puis Sony pourra au moins compter sur ses studios maison pour faire le sale boulot.