L'année Nostick, mars 2024 : le début de la fin pour le PSVR2

Ça sent le sapin

L'année Nostick, mars 2024 : le début de la fin pour le PSVR2

En cette fin 2024, Nostick vous rafraîchit la mémoire et revient sur les grands évènements qui ont fait l'année JV.

2024 aura été l’année de la lente agonie du PSVR2. Ce casque n’est pourtant pas bien vieux : lancé début 2023, il peut se targuer d’une fiche technique sympa et de quelques exclusivités sexy. Cela n’aura pas suffi à en faire un succès, et l’accessoire semble bien parti pour finir sa carrière dans l’indifférence générale.

Le PSVR2 est arrivé avec quelques solides arguments, à commencer par la résolution 4K de ses écrans OLED et son FOV à 110°. Le casque prend en charge le HDR, le suivi des yeux et dispose d’un retour haptique intégré. Les tests de la presse ont été majoritairement enthousiastes, décrivant un produit abouti et intuitif. Pourtant dès le 19 mars, Bloomberg affirmait que la production du casque avait été mise en pause le temps d’écouler un surplus de stock, un indice montrant que le bidule ne s'est pas écoulé aussi bien que prévu. 

Les choses se sont ensuite compliquées tout au long de 2024. Si le catalogue de lancement disposait de quelques AAA sympas (Horizon Call of the MountainGran Turismo 7), Sony a rapidement levé le pied sur les exclusivités maison… au point qu’il n’y en a maintenant plus aucune à l’horizon. Wikipedia montre que la seule exclusivité PSVR2 de 2024 est Apollo 13: The Lost Tapes VR, un jeu qui n’est même pas sorti en Europe. On ne se fait pas d’espoir pour de futures annonces : les rumeurs voudraient que Sony ait coupé tout financement tandis que le consolier a fermé son studio londonien s’occupant des jeux VR.

Cet été, Sony a préparé la retraite de son casque en présentant un adaptateur permettant de s’en servir avec un PC. Une proposition sympa, mais assez limitée étant donné que certaines fonctions restent exclusives à la PS5 (HDR, suivi des yeux, retour haptique…). Il faut en plus payer certains accessoires de sa poche, ce qui approche la note des 600 €. Face à des casques Quest vendus grand max 550 €, on doute que les curieux se soient jetés sur cette alternative.

Qu’est-ce qui a tué le PSVR2 ? Le bidule a comme principal défaut de ne fonctionner qu’en filaire, ce qui ne passe plus à l’heure des Meta Quest et autres modèles autonomes. L’appareil est arrivé vendu plus cher qu’une PS5 et n’a quasiment jamais été en promo. Ajoutez à cela un catalogue pas vraiment plus intéressant que la concurrence sans exclusivités régulières, et on comprend mieux que les joueurs ne se soient pas jetés dessus.