L'année Nostick, juin 2024 : Astro Bot la tête dans les étoiles, Concord la tête dans le trou

En cette fin 2024, Nostick vous rafraîchit la mémoire et revient sur les grands évènements qui ont fait l'année JV.

Quelle drôle d'année pour PlayStation, qui aura connu (à quelques jours d'écart !) les tréfonds de l'un des plus grands flops de l'histoire du jeu vidéo avec Concord, et les honneurs de la clameur universelle avec Astro Bot. Le State of Play de fin mai a été le théâtre d'une opposition de styles entre ces deux jeux — et quelque part, cette présentation a scellé leur sort.

Concord, le hero shooter multijoueur, était déjà cramoisi avant même d'être lancé. Ce n'est pas que les tests aient été si négatifs (62 chez Metacritic), mais les joueurs ont très clairement rejeté la proposition : sur Steam, le jeu n'a jamais dépassé les 700 joueurs simultané, il s'en serait vendu 25 000 copies seulement.

Sorti le 24 août, Concord est débranché par Sony le 6 septembre, et les rares joueurs sont remboursés. Le jeu aura donc tenu deux petites semaines, un véritable gâchis de temps, d'argent (on parle de plus de 200 millions de dollars), de talents. Le studio Firewalk met la clé sous la porte fin octobre, 18 mois après avoir été acheté par PlayStation. Pour la postérité, voici notre chronologie du désastre.

Sony n'a pas sorti énormément d'exclusivités cette année, et Concord n'arrange pas le bilan, mais fort heureusement il y a une petite perle : Astro Bot ! Le jeu de plateformes 3D de la team Asobi a fait chavirer tous les cœurs, à tel point qu'il sera dans toutes les listes des meilleurs jeux de l'année. Fun, coloré, sympa, inventif, on est à mille lieux des exclusivités serious shit de PlayStation et c'est tant mieux. Ironie de l'histoire : le jeu est sorti le 6 septembre, soit le même jour que la fermeture de Concord.

Même si les ventes ne sont pas au niveau d'un Spider-Man ou d'un God of War (1,5 million de copies durant les neuf premières semaines tout de même), Astro s'impose de facto comme mascotte de la plateforme. On croise les doigts pour une suite, et même plusieurs !