L'année Nostick, juillet 2024 : le Game Pass est aussi une Xbox

Mais alors, pourquoi acheter une Xbox ?

L'année Nostick, juillet 2024 : le Game Pass est aussi une Xbox

En cette fin 2024, Nostick vous rafraîchit la mémoire et revient sur les grands évènements qui ont fait l'année JV.

Si on met de côté la version blanche de la Series X sans lecteur physique (et sans trop d'intérêt), Microsoft a largement ignoré ses consoles Xbox cette année. Pas de modèle « Pro » pour laisser gentiment toute la place à Sony, une console portable qui ne sortira pas avant plusieurs années et des budgets marketing qui font la tronche, on ne peut pas dire que ce soit la joie pour Xbox côté matos.

Mais dans un monde où tout est une Xbox — l'habile campagne de pub lancée en fin d'année —, pourquoi s'embêter à acheter une console ? C'est que Microsoft doit absolument s'adresser à un public bien plus large que celui des joueurs Xbox. L'acquisition à grands frais d'Activision impose à la division Gaming de vendre des jeux au plus grand nombre pour rentabiliser le plus rapidement possible.

Vous avez probablement une Xbox chez vous, regardez bien !

Quitte à faire une croix sur les exclusivités : de plus en plus de jeux Xbox vont apparaitre sur les autres plateformes, y compris les plus gros comme Indiana Jones et le Cercle Ancien (qui sortira au printemps sur PS5). Cette stratégie passe aussi par le Game Pass, devenu par la force des choses le pilier central de l'activité Xbox.

Début juillet, Microsoft annonçait de lourds changements pour son offre sur abonnement. Il y a d'abord une augmentation généralisée des prix, une pilule difficile à faire passer en cette période compliquée pour les budgets. À la décharge de Microsoft, l'arrivée des AAA d'Activision et de Blizzard sur le Game Pass, à commencer par Call of Duty, donne un joli coup de lustre au service même si la livraison des jeux au goutte à goutte porte sur les nerfs.

Microsoft transforme aussi la formule destinée aux joueurs Xbox, devenue Game Pass Standard. Plus chère que l'ancien abonnement Game Pass Console (12,99 €, soit 2 € de plus), cette offre intègre d'office le multi en ligne mais ne propose plus les nouveaux jeux en même temps que leur sortie.

Plus cher, plus compliqué, moins avantageux : la bordélisation du Game Pass
Hausse des prix généralisée, suppression d’une offre et ajout d’une autre moins avantageuse : c’est le tableau de la future offre Game Pass que Microsoft a concoctée pour rentrer dans ses frais, après l’acquisition maousse costaud d’Activision Blizzard. On essaie d’y voir un peu plus clair dans ce bazar. C’était dans

La disparition des jeux « day one », c'est un sacré coup de canif dans le « contrat » que proposait jusqu'à présent Microsoft aux joueurs, et la perte d'un argument commercial en or massif. Cette nouvelle grille tarifaire, active depuis septembre, complexifie le Game Pass et il n'est pas certain que les joueurs consoles s'y retrouvent.

De toute manière, Microsoft veut faire en sorte de pousser ses clients vers Ultimate, la seule formule qui intègre le Xbox Cloud Gaming, au cœur de l'offensive marketing actuelle. C'est en effet grâce à ce service que l'on peut jouer à la Xbox sur n'importe quel appareil — y compris les clés télé comme le Fire TV d'Amazon.

Et depuis octobre, il est même possible de jouer aux jeux de sa bibliothèque Xbox (pas uniquement les titres Game Pass) en cloud gaming ! Bon, la sélection est limitée mais Microsoft a bien l'intention d'accélérer sur la prise en charge d'un maximum de jeux histoire d'installer dans les esprits que oui, on peut vraiment jouer à n'importe jeu Xbox sur n'importe quoi. Quitte à faire oublier la Xbox.